Stupidités

Une semaine s'est écoulée. Une semaine entière qui a mal commencé pour mal continuer par la suite. Si elle a mal commencé, c'est entièrement ma faute, je l'admets. Se mettre à faire ses devoirs le dernier jour des vacances n'est pas une bonne idée. C'est à se demander ce qui a bien pu se passer dans ma tête ! Résultat : j'ai travaillé jusqu'à 4h du matin et ma très juste génitrice m'a confisqué mon ordinateur. Bien fait pour mes fesses de grosse flemmarde ! Par contre, le mauvais déroulement du reste de la semaine n'a rien à voir avec mon insupportable flemmardise. Oh que non.
Ils les ont tués, ces 12 personnes qui ne méritaient en aucun cas ce châtiment qu'aucun être ne mérite. Je pourrais écrire des lignes et des lignes sur cet acte ignoble qui a ouvert une plaie dans mon cœur qui prendra un temps long et incertain à guérir, mais ça ne serait pas suffisant. C'est déjà assez dur d'admettre que les méchants ont gagné pendant un faible instant et que les gentils en ont pâti pour l'éternité, que cet évènement sera un jour dans les manuels scolaires et que les enfants devront apprendre un peu plus de malheur sur ce monde qui devra les héberger jusqu'à la fin de leur vie, qu'après des milliers d'années d'existence, personne ne peux toujours pas vraiment s'exprimer à son aise sans risquer sa vie, et que - quoique je puisse faire - rien ne pourra réparer le mal qui a été fait. Être choqué, refuser d'admettre, pleurer, crier, se débattre, être impuissante, finir par admettre, cicatriser et espérer en un avenir meilleur, il n'y a rien d'autre à faire. J'en suis consciente.
Il faut avancer, il faut sourire, il faut survivre, il faut vivre. L'être humain est un combattant, après tout. Demain sera différent d'Aujourd'hui et tentera de réparer Hier, j'en suis sûre. Hope.
 

Et je le serai pour toujours.